Accueil > Actualités Informations et Conseils 36h immo > Investir > Mettre son logement en location saisonnière : comment maximiser vos revenus

11/04/2025

Mettre son logement en location saisonnière : comment maximiser vos revenus

Nathalie Duny

Mettre son logement en location saisonnière : comment maximiser vos revenus

Vous possédez un logement inoccupé une partie de l’année ? Et si vous le transformiez en une véritable source de revenus grâce à la location saisonnière ? Ce mode d’investissement immobilier attire de plus en plus de particuliers à la recherche de rentabilité et de souplesse. Mais attention, pour en faire un placement rentable, une bonne stratégie s’impose : gestion rigoureuse, prix ajustés, emplacement bien choisi et respect des nouvelles réglementations.

Louer son bien en saisonnier : un levier de rentabilité et de liberté

Contrairement à la location longue durée, la location saisonnière offre une grande flexibilité. Vous définissez les périodes d’occupation, adaptez les tarifs selon la demande et restez libre d’occuper votre bien à votre convenance. Résultat : une meilleure maîtrise de votre patrimoine avec un potentiel de rendement optimisé, à condition de bien gérer la logistique et l’entretien.

 

Une gestion rigoureuse pour maximiser les revenus

Pour que votre projet de location courte durée fonctionne, il est essentiel d’avoir une organisation bien huilée. De l’accueil des locataires au ménage entre chaque séjour, en passant par la communication sur les plateformes de réservation, chaque détail compte. Une mauvaise gestion peut impacter vos avis clients, réduire votre visibilité et donc vos réservations.

 

Bien choisir l’emplacement de votre investissement locatif

L’emplacement de votre logement saisonnier joue un rôle clé dans sa rentabilité. Les biens situés dans les zones touristiques, près des centres-villes ou proches des commodités ont généralement un taux d’occupation élevé. Étudiez attentivement la demande locale, les flux touristiques et les événements culturels susceptibles de générer des réservations.

Astuce : surveillez les pics de fréquentation dans votre région pour ajuster vos prix et maximiser votre taux de remplissage.


Fixer le bon loyer 

Trop bas, vous perdez en rentabilité. Trop haut, vous risquez de faire fuir les voyageurs. Déterminer le juste prix du loyer est un exercice d’équilibriste. La solution ? Optez pour une tarification dynamique, en vous basant sur la concurrence, la saisonnalité et les événements à venir. Des outils existent pour  vous aider à ajuster vos prix automatiquement pour maximiser vos revenus locatifs.

 

Conciergerie : la solution clé en main pour louer sans stress

Vous n’habitez pas à proximité de votre bien ou vous manquez de temps ? Les services de conciergerie spécialisés en location saisonnière vous déchargent de toutes les contraintes : gestion des annonces, accueil des locataires, ménage, blanchisserie, maintenance… Certaines vont même jusqu’à s’occuper de l’enregistrement légal et du versement de la taxe de séjour. Résultat : une expérience haut de gamme pour les voyageurs et une tranquillité d’esprit pour le propriétaire.

 

Location saisonnière et réglementation : ce qui change en 2025

Avant de vous lancer, renseignez-vous sur les règles en vigueur dans votre commune. De nombreuses villes encadrent désormais la location de meublés touristiques pour éviter les abus. Voici les principales évolutions à connaître :
* Obligation d’autorisation préalable pour transformer un logement en meublé de tourisme dans certaines communes.
* Respect de critères de performance énergétique : minimum classe F dès 2025, classe E en 2028, et A à D en 2034.
* Limitation de la durée de location d’une résidence principale à 90 jours/an dans certaines zones.
* Possibilité pour les PLU de fixer des quotas de meublés et d’imposer des sanctions en cas de non-enregistrement.
* Obligation d’informer son syndic si vous êtes en copropriété, avec possibilité d’interdiction votée à la majorité des deux tiers.

Le saviez-vous ?
Un meublé de tourisme classé (de 1 à 5 étoiles) vous donne accès à certains avantages fiscaux, en plus d’améliorer votre attractivité. Le classement est délivré par un organisme agréé, après évaluation du confort et des équipements.

 

Location saisonnière : quelle fiscalité pour les revenus locatifs ?

Les loyers issus de la location courte durée sont imposables. Selon le montant de vos revenus et votre statut, différents régimes fiscaux s’appliquent :
* Micro-BIC (si vos recettes ne dépassent pas 77 700 € par an) : abattement forfaitaire de 50 %.
* Régime réel : vous déduisez les charges réelles (travaux, entretien, frais de conciergerie, etc.).
* Loueur en meublé professionnel (LMP) : obligatoire si vos revenus locatifs dépassent 23 000 € et représentent plus de 50 % de vos revenus globaux. Cela implique une affiliation à l’Urssaf et le paiement de cotisations sociales.


Bon à savoir :
* En dessous de 15 000 € de revenus, le micro-BIC reste l’option la plus simple et avantageuse.
* Si vous avez beaucoup de frais, le régime réel permet de réduire fortement votre base imposable.

 

Une stratégie gagnante avec la bonne organisation

La location saisonnière peut s’avérer extrêmement rentable si elle est bien préparée. Choisir le bon emplacement, fixer les bons tarifs, offrir une belle expérience aux locataires, tout en respectant les règles et en choisissant un régime fiscal adapté : voilà les clés d’un investissement réussi. Avec un peu de rigueur – ou l’aide d’une conciergerie – votre bien peut rapidement devenir une source de revenus complémentaire pérenne.